San Antonio et Isla Negra

Un merveilleux petit week-end près du port de San Antonio (deuxième port du Chili, et bientôt plus grand que le port de Valparaiso) avec visite de la maison de Pablo Neruda à la Isla Negra.

Famille d'ours marins

Un ours marin qui attend patiemment son déjeuner

Pablo Neruda, mon grand ami

Vue de la maison de Pablo Neruda

Mendoza

Partie pour un week-end à Mendoza, en Argentine, j'ai entrepri la traversée de la frontière et ainsi de la cordillière... en bus! A cause de la neige, la seule route qui me permettait de rentrer à Santiago (en moins de 30 heures de bus)était bloquée, J'ai donc du rester une semaine entière à Mendoza, ma fois bien entourée par ma chère Amélie et par ses collocs !
J'ai donc pu profiter d'une semaine de vacances : visites, shopping, dégustation de viande succulente, bonnes parties de rigolades... Viva Argentina !

Floflo au Parc

Vue du restaurant Le Mirador

Plaza Independencia

La Serena

Petit voyage entre collocataires direction la région nord du Chili: La Serena.

A 7heures de Santiago, La Serena est loin d'être la ville la plus au nord du pays. Cette petite ville compte une trentaine d'églises dont les plus anciennes datent du XVIe siècle. Le climat y est plutôt agréable : chaud la journée mais très froid la nuit.

Nous sommes donc partis avec mes collocataires arpenter les montagnes de cette ville pour un week-end et découvrir le ciel le plus dégagé du monde à La Vallée Del Elqui (dans cette région à l'abris de toute pollution le ciel est dégagé 300 nuits par an et de nombreux observatoires y sont installés).

Le programme fut chargé. Une fois arrivés à La Séréna à l'aube après une nuit de bus il nous fallut tout d'abord trouver une auberge pour nous loger. Après s'être installés et s'être reposé quelque peu nous sommes partis faire un tour dans cette petite ville. Nous avons marché jusqu'au phare et admiré la plage avant de retourner sur nos pas pour déguster de délicieux mariscos (fruits de mers) ou poissons au marché central. Là-bas les employés de chaque restaurant sont à l'affut et nous proposent lourdement leur menu, leurs offres (un apéro gratuit pour les uns, le dessert pour les autres) jusqu'à ce qu'on leur cède. Dans l'après-midi, nous n'avons pu résister à la tentation d'aller au Casino, dans le but évident de devenir riches et célèbres. Célèbres nous ne le sommes pas encore.... et riches non plus ! Cependant ce fut une bonne partie de rire et de stress devant les machines à sous, à déterminer lesquelles étaient les plus performantes !

Le lendemain, direcion la Vallée del Elqui. Deux heures de bus (dont plus d'une heure debout) pour arriver dans un minuscule mais magnifique village entouré de montagnes toutes de couleurs différentes. Là-bas nous nous sommes installés dans un camping, bien loin de celui de Franck (Dubosc), entouré de verdure et d'un petit courant d'eau. Nous y avons fait un asado (barbecue) avec une viande extra et des cuisto professionnels (mes collocs) et avons fini la journée à regarder les millions d'étoiles et les constellations qui s'offraient à nous avant d'aller nous coucher dans nos toiles de tente pour ne dormir que très peu : le soir il y fait vraiment très froid !!!!

Après quelques petites heures de sommeil nous voilà repartis pour l'aventure. Une longue marche pour atteindre tout ce que bon touriste au Chili veut connaître : la piscoleria, fabrique du fameux alcool chilien, le Pisco. Arrivés à destination après environ 2heures de marche sous un soleil de plomb, nous avons découvert avec surprise que la piscoleria était fermée durant l'après-midi. Pour nous consoler nous pensons encore aux montagnes et aux vignes que nous avons pu admirer, et Grenades cueillies dans les arbres que nous avons dégustées.

Après un retour forcé en stop ( à 8 dans la camionette d'un marchant de fromage), nous avons regagné le camping pour retourner à La Séréna : dormir au chaud dans un bon lit et se refaire un dernier petit repas de mariscos avant de reprendre la route pour Santiago.

Quelques nouvelles de Santiago

Cela fait maintenant plus d'un mois que je suis au Chili et tout va pour le mieux.

J'ai commencé les cours, mais on ne peut pas dire qu'on se tue au travail. Je dois suivre 5 cours (deux fois 1h30 par semaine chacun) etv pour l'instant nous n'avons pas eu une semaine complète. Soit c'est la semaine des 1eres années, c'est la fête dans l'Université et il n'y a pas cours à partir de mercredi, soit c'est la fête de l'Université, ce qui revient exactement au même ! Quoiqu'il en soit, mes week-end de 3 à 5 jours me conviennent !

J'en profite pour connaître d'avantage la ville de Santiago, mes collocs, mes compatriotes étrangers, et les coutumes chiliennes!

Avec mes amis français nous voulions aller voir Mr Pagny dans sa Patagonie mais le trajet en bus dure plus de 2jours (seulement un aller) et nous ne disposons pqs de plus d'une semaine. L'avion, quand à lui est beaucoup trop cher pour nous pauvres petits étiudiants... C'est avec grand regret que nous avons décidé de ne pas nous y rendre, mais j'espère que nous ferons d'autres voyages tout aussi intéressants!

Quelques photos du Zoo de Santiago. Celui-ci est situé sur le Cerro San Cristobal, mont que l'on voit depuis la Plaza Italia et sur lequel on peut aperçevoir une Vierge :

Ma maison

Ma maison

Le salon

Le patio

Ma chambre

Etrangetés de Santiago...

Et quand la vie suis son cours au Chili, nous pouvons observer un mode de fonctionnement inconnu par chez nous...

La ville de Santiago comprend plus de 5 millions d'habitants et seulement 4 lignes de métro désservent la ville. La ligne 1, la plus utilisée traverse Santiago d'est en ouest, les autres lignes, 2 et 5 lui sont prèsque perpendiculaires, les lignes 4 et 4bis sont en construction... mais où est la ligne 3? Elle n'existe pas!

Il passe des métros environ toutes les 2minutes mais il est toujours plein à craquer. Les bus de la ville on été réduits il y a environ un an, aujourd'hui il y a beaucoup moins de bus à passer (moins souvent) et beaucoup moins d'arrets de bus, c'est pourquoi tous les habitants se ruent vers le métro.

Dans les rues de Santiago, vous trouverez toujours de quoi manger un brin. Si ce ne sont pas des petits kiosques ou des fast food, il y aura toujours quelques vendeurs à la sauvette avec leur glacières qui vous proposent des boissons, barres de céréales, popcorn ou empanadas (ici le sandwich n'existe pas, les empanadas sont comme des chaussons au fromage ou à la viande et se mangent chauds de préférence). Mais qui dit vendeurs, dit acheteurs : les chiliens ne cessent de grignoter toute la journée, et ça se voit !

Nous parlons chez nous de la lenteur de la poste ou de la SNCF, mais venez un peu par ici, et vous verrez ce que c'est que la vraie lenteur! Aux supermarchés les caissières ne sont pas pressées. Si vous désirez une information, où que vous soyez, on vous envoie d'un guichet à l'autre sans vous laisser le temps de comprendre où vous êtes.

Paris est dite comme la ville de l'amour, mais si vous vous promenez dans les rues de Santiago, vous rencontrerez un nombre incalculable de couples entrain de se bécoter sur les bancs publics ou carrément allongés dans l'herbe l'un sur l'autres ... Il est dit que les jeunes n'ont pas de lieux où se retrouver et que la fidélité n'est pas de rigueur, alors il vaut mieux être tranquille dans un parc qu'à la maison en guettant l'arrivée de madame !

Affaire à suivre...

Un peu plus de Chili

Après un léger retard je donne enfin de mes nouvelles!

J'ai donc maintenant trouvé la maison qui m'abritera durant les 5 prochains mois (1/2):une grande maison avec une dizaine de collocataires: chiliens, mexicains et allemands. Je suis la seule petite française par ici et j'espère que cela m'aidera à progresser rapidement!

Après m'être installée, moi et mes compères angevins sommes allés faire un petit tour du Chili.

Nous sommes tout d'abord partis vers la côte pour atterrir à Vina del Mar, une ville très touristique et chère où les buildings ont du pousser un peu trop vite. Nous en avons alors profité pour prendre quelques couleurs sur la plage (du blanc au marron, en passant par un rouge très prononcé!).

Nous avons ensuite pris le car (comme nous l'avons fait pour tous nos voyages) direction Pucon : la région des lacs. Là-bas nous attendait un grand volcan encore en activité, des lacs et cascades magnifiques et une ballade à cheval sur les collines avec une vue imprenable.

Après cette longue journée nous revoilà partis direction l'ile de Chiloe. Le seul endroit où nous avons rencontré un peu de pluie. Les habitants nous ont dit qu'il y pleut 7 mois sur 12, mais le paysage n'en est que plus incroyable. Nous y avons visité le parque naturel, les petites églises très colorées et des plages immenses et magnifiques.

Pour terminer en beauté notre périple, nous nous sommes rendus à Puerto Montt, Puerto Varas et avons dormis à Ensenada, minuscule village où tout est encore une fois incroyable. Nous avons réservé une cabane au bord du lac Lanquihue (le plus grand lac de la région) où nous nous sommes baignés avec le volcan Osorno pour paysage : ce volcan est dit le volcan au cône presque parfait. Bien entendu, ce volcan, nous l'avons un peu grimpé, avec l'aide de familles qui nous ont pris en stop et de nos belles chaussures de baroudeurs. Un périple qui en valait la peine, encore une vue imprenable sur le lac, la foret, la ville...

Nous voilà maintenant de retour à Santiago après 12heures de car. La chaleur nous étouffe, l'air des lacs nous manque.

Nous en avons pleins les yeux et ce n'était qu'un avant goût de nos 5 prochains mois !

Maintenant il est temps de commencer les cours et de faire plus ample connaissance avec mes collocataires.

Affaire à suivre...